Colonel POPULUS

Article en cours de rédaction ; L’administrateur / rédacteur – GALLAUZIAUX Patrick. 

Colonel POPULUS

C’est à Ormoy  que naquit Pierre Populus , le 20 septembre 1750.
Entré en 1774 dans le régiment de Royal-Infanterie, il le quitte ensuite pour le régiment de Brie où il retrouve son compatriote le futur général Ferrand.
En 1782, il reçoit son congé, mais reprend du service dix ans plus tard au 12éme bataillon de volontaires de la Haute-Saône. Jusqu’en 1803, il participe à toutes le campagnes. En 1804 il est décoré de la légion d’honneur, ordre institué deux années auparavant.
Il de distingue spécialement en Vendée. Devant Laval, il est blessé et a un cheval tué sous lui. A la tête d’un petit groupe, il pénètre dans Beaupré malgré la mitraille. Une balle l’atteint à l’épaule droite.

Admis à la retraite en 1807, il se retire à Ormoy, où il meurt le 7 février 1838.

Sa mémoire a été conservée dans la descendance de la Famille Gazelot ; le colonel Populus était d’ailleurs le grand-père maternel d’Alfred Gazelot, ancien maire du village d’Ormoy. Les souvenirs que cette famille possédait de lui, notamment sa croix de la  Légion d’Honneur, ont été perdus pendant la dernière occupation allemande. 

Texte extrait du livre de l’abbé René Rondot ; “À Ormoy pendant la Révolution”.


Guerre de Vendée
Les généraux et officiers républicains dans l’Ouest

POPULUS, Pierre, Claude (1756-1838) : lieutenant-colonel en août 1792, guerres de l’Ouest en 1793-1796, colonel en décembre 1806.

Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l’Empire. 1792-1814 (Paris, 1934).
Leur nom apparaît en gras. La liste des officiers de grade inférieur reste partielle, puisqu’empruntée à l’ouvrage de référence de Bernard et Danielle Quintin : Dictionnaire des colonels de Napoléon (Paris, 1996). N’y figurent pas ceux qui n’ont pas combattu dans les armées napoléoniennes ou ceux qui n’ont pas atteint le grade de colonel. Des informations complémentaires, parfois approximatives, ont été puisées dans les Études documentaires sur la Révolution française. La Vendée et la Chouannerie de Charles-Louis Chassin (Table, 1900).
Certains officiers ont laissé des mémoires ou de la correspondance qui ont été publiés avec des renseignements biographiques. Les plus célèbres ont fait l’objet de biographies. Ainsi Berthier, Dumas (via son fils Alexandre), Hoche et Kléber.