Pierre François Marie LABOREY

Article en cours de rédaction ; L’administrateur / rédacteur – GALLAUZIAUX Patrick

Pierre François Marie Laborey 

Pierre François Marie Laborey est un homme politique français né le 6 octobre 1745 à Ormoy (Haute-Saône) et décédé le 12 mars 1820 à Ormoy.
Homme de loi, juge puis président de l’administration d’un canton, il est député de la Haute-Saône du 29/08/1791 au 20/09/1792 – Majorité réformatrice dans l’Assemblée législative.
Il devient conseiller d’arrondissement dans la Haute-Saône sous le Consulat.

Avocat en parlement en Franche-Comté.

Pierre François Laborey — Wikipédia



LA FAMILLE LABOREY

Parmi les familles bourgeoises du village, citons les Brocard qui, au milieu du XVIII’ siècle, ont eu plusieurs prêtres.

Mais, arrêtons-nous plus spécialement à la famille Laborey, dont l’un des membres sera élu député à 1’Assemblée législative.

Pierre Laborey procureur fiscal au bailliage de Luxeuil a quatre fils.
L’aîné, Jacques-Etienne, longtemps bailli de cette ville, y décède en 1792.
Le troisième, Pierre-Etienne, après avoir été longtemps prieur du couvent de Bolbonne, dans le Midi, décède dans notre village le 23 avril 1798.
Le second, Claude-François, avant la Révolution prévôt de l’abbaye de Luxeuil, meurt à Ormoy en 1799.

Pierre-François-Marie, le plus jeune, né à Ormoy le 6 octobre 1745, fut également homme de loi. Se montrant sympathique aux réformes, il est choisi pour être l’un des sept députés que notre département envoie siéger à 1’Assemblée légis1ative réunie le 1er octobre 1791.
Lorsqu’on apprend ce choix et sa venue au village en septembre de cette année, on se prépare à le fêter. Le Conseil de la commune et la garde nationale se concertent. On décide d’aller l’attendre à un endroit choisi à l’avance : là ; après un discours du maire, on lui offrira une médaille d’argent sur laquelle sera gravée cette légende : << La commune d’Ormoy à son citoyen inviolable Pierre-François-Marie Laborey ; homme de loi, né en ce lieu le 6 octobre 1745, élu membre de la seconde Législature le 29 août 1791. »

On dit que s’il ne se fit pas remarquer à la tribune de 1’Assemblée, du moins il apporta le tribut de son bon jugement dans les délibérations des comités. Après la session, il revint à Ormoy: où il mourut le 12 mars 1820.

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Texte extrait du livre de l’abbé René Rondot « À Ormoy pendant la Révolution ».